L'éloignement, l'inaccessibilité pendant les longs mois enneigés et la rudesse du milieu de vie du Zanskar ont préservé cet ancien royaume des instrusions du tourisme massif, même si les trekkers se font moins rares sur les pistes élevées. La population zanskarpa continue de vivre au rythme des traditions bouddhistes tibétaines, empreintes de spiritualité.
La population, d'environ 8500 habitants, est majoritairement bouddhiste, mais il est également possible de rencontrer quelques musulmans et hindouistes. De nombreux monastères abritent une importante population de moines bouddhistes dans la tradition tibétaine. Les populations du Zanskar parlent essentiellement des dialectes tibétains.
Isolé, ancré dans cette tradition du bouddhisme tibétain, le peuple zanskarpa est empreint de spiritualité, d'ouverture à l'Autre, de respect des pratiques traditionnelles : la médecine amchi à base de plantes transmise de père en fils, des traditions de nomadisme entre la culture de l'orge et l'élevage des yaks sur les hauts plateaux. Leur vie est rythmée en été par la culture et l'élevage pour préparer les réserves qui leur permettront de survivre pendant l'hiver. La population va se réapprovisionner en nourriture et matériels divers à Padum ou autres villages qui peuvent être éloignés de 4 à 5 jours de marche.
Le cheval est un élément primordial dans la vie des populations du Zanskar. Il accompagne les zanskarpas dans tous ses déplacements, pour porter le ravitaillement, se rendre d'un village à un autre, participer aux fêtes monastiques ou aux pélerinages.
Dans la culture bouddhique au Zanskar, les fêtes monastiques ont une grande importance. A ces occasions, les déïtés, parées de leurs costumes somptueux, font une entrée solennelle, vont s'assoir pour former un choeur, puis entament tour à tour une danse rituelle. Les bases du théâtre tibétain ont été puisées dans ces pratiques traditionnelles et ont conféré une grande importance à la danse et aux costumes.
Crédit photo : David Ducoin
La population, d'environ 8500 habitants, est majoritairement bouddhiste, mais il est également possible de rencontrer quelques musulmans et hindouistes. De nombreux monastères abritent une importante population de moines bouddhistes dans la tradition tibétaine. Les populations du Zanskar parlent essentiellement des dialectes tibétains.
Isolé, ancré dans cette tradition du bouddhisme tibétain, le peuple zanskarpa est empreint de spiritualité, d'ouverture à l'Autre, de respect des pratiques traditionnelles : la médecine amchi à base de plantes transmise de père en fils, des traditions de nomadisme entre la culture de l'orge et l'élevage des yaks sur les hauts plateaux. Leur vie est rythmée en été par la culture et l'élevage pour préparer les réserves qui leur permettront de survivre pendant l'hiver. La population va se réapprovisionner en nourriture et matériels divers à Padum ou autres villages qui peuvent être éloignés de 4 à 5 jours de marche.
Le cheval est un élément primordial dans la vie des populations du Zanskar. Il accompagne les zanskarpas dans tous ses déplacements, pour porter le ravitaillement, se rendre d'un village à un autre, participer aux fêtes monastiques ou aux pélerinages.
Dans la culture bouddhique au Zanskar, les fêtes monastiques ont une grande importance. A ces occasions, les déïtés, parées de leurs costumes somptueux, font une entrée solennelle, vont s'assoir pour former un choeur, puis entament tour à tour une danse rituelle. Les bases du théâtre tibétain ont été puisées dans ces pratiques traditionnelles et ont conféré une grande importance à la danse et aux costumes.
Crédit photo : David Ducoin